Humide anniversaire

Quelques semaines nous avaient séparés durant l’été. Des semaines passées à s’échanger des messages, à s’appeler jour et nuit pour garder le lien. Des semaines pleines de promesses pour la rentrée : un emménagement ensemble, une vie partagée entre des moments de grande tendresse et d’autres placés sous le signe du sexe. Étrange sensation que de se trouver à des milliers de kilomètres tout en ayant l’impression d’avoir rarement été aussi proche de quelqu’un.

Jamais je n’avais envisagé de vivre avec un homme. On me l’avait proposé, mais j’avais refusé. Je n’étais pas prête, pas convaincue. Et cette nouvelle demande m’effrayait d’autant plus que j’avais mes habitudes, un mode de vie un peu particulier, une liberté à laquelle il m’était difficile de renoncer… Mais la perspective d’apprendre à avancer à deux avec lui m’enchantait tout autant qu’elle me terrorisait. Après tout, cela ne faisait que deux mois que nous nous connaissions…

Pourtant, le retour ne fut pas aussi rose que je l’avais imaginé. Lui si présent durant mon absence m’avait abandonnée à mon retour, préférant les soirées en boîte avec son ex à un accueil à l’aéroport. Je l’avais mal vécu : le rêve s’effritait pour me ramener à la réalité, une réalité qui ne me plaisait pas. Les semaines qui suivirent ne firent qu’empirer : nous nous séparâmes et 10 jours passèrent sans aucune nouvelle, aucun message. Le monde s’écroulait sous mes pieds et je me repassais le film de notre rencontre… Il était épuisé, débordé, j’étais au bord de craquer…

Puis son anniversaire arriva. L’idée de ne pas être avec lui pour ce jour me désespérait : j’ai toujours été comme ça, les dates, les événements, représentent quelque chose d’important… J’avais préparé un cadeau pour lui, homemade, une partie de moi pour lui, que j’avais imaginé spécialement pour cette occasion. J’y pensais depuis l’été et traînais dans me tête cette idée. Je regardais le paquet en me demandant s’il le verrait un jour, s’il saurait que j’avais pensé à lui, vraiment, pas simplement en allant dans une boutique choisir un objet que quelqu’un d’autre aurait aussi…

La veille de son anniversaire, je fus surprise de voir apparaître un message qui m’était visiblement destiné sur son mur Facebook. Quelques minutes après, nous avons entamé une conversation qui nous a menés jusqu’à minuit. Et j’eus le plaisir d’être la première. C’est ma marque de fabrique : je souhaite les anniversaires à minuit pile, pour montrer que je suis là, toujours…

Le jour J, quelle ne fut ma surprise lorsqu’il me demanda de me voir. J’avais eu si peur de ne pas partager ce moment avec lui… Je me rendis donc à son bureau avec son cadeau et un gâteau. A peine arrivée, je me sentis mal à l’aise : comment réagir face à un homme dont on a une envie folle mais avec qui on n’a échangé que quelques messages via Facebook depuis si longtemps ? Je ne pouvais m’empêcher de penser à son sexe, à ses mains sur mon corps, à ses lèvres sur les miennes… Mais je devais me retenir, ne pas me jeter dans ses bras, attendre qu’il me fasse un signe.

Nous avons discuté, longtemps, esquivant le regard de l’autre autant que possible. Puis je me suis retrouvée sur ses genoux. Il me prit la tête et m’embrassa, longuement, profondément. Je sentais mon corps s’éveiller, ne pouvant contenir mon désir. Le moindre contact avec lui me donnait des frissons. Pourtant, il ne se jeta pas sur moi. Je suis certaine qu’il savait mon désir, mais il s’attarda sur ce moment d’amour. Dans les bras l’un de l’autre, je me sentais rassurée, le monde pouvait s’écrouler, plus rien ne comptait que sa chaleur qui m’enveloppait.

Mais deux êtres charnels ne peuvent rester longtemps sans se retrouver peau à peau. Doucement, il me releva et me plaqua contre le mur de son bureau, faisant courir sa bouche le long de mon cou, jusqu’au creux de mon épaule, pile à cet endroit qui me rend dingue. L’une de ses mains passa sous ma robe pour se diriger sans plus attendre vers mon sexe humide. J’étais mouillée comme rarement sans même avoir été touchée. Il fit glisser ma culotte trempée et la posa sur son fauteuil avant de m’entraîner dans la salle de réunion, m’installant sur la table en verre.

Rapidement, il sortit son sexe et le fit pénétrer en moi. Il me faisait l’amour presque avec rage, comme pour rattraper le temps perdu, oublier ces 10 jours d’éloignement. Son vit m’envahissait et entrait en moi avec force, déclenchant des vagues de plaisir. Je ne pus réprimer mes soupirs de plaisir qui, très vite, devinrent des cris. Nous étions seuls dans cette salle vide, la nuit était tombée et nous nous laissions aller, nous abandonnant à un rapport intense.

Puis il se retira. Je ne comprenais pas pourquoi, le regardant avec surprise. Il s’approcha de moi, passa une main derrière ma tête pour me rapprocher de lui avec fermeté et glissa un doigt, puis deux, puis trois de son autre main en moi. Il avait décidé de me faire pleuvoir et savait comment s’y prendre. Ses doigts me fouillèrent avant de s’arrêter sur mon point G. Un en instant, cette sensation désormais familière se fit sentir : de mon sexe ouvert s’écoulait un ruisseau. Il retirait ses doigts, observait son oeuvre, puis recommençait, me faisant jouir à chaque fois. La table était inondée de mon jus qui coulait sur la moquette.

Ses assauts se faisaient plus déterminés. Il ne se contentait pas de me donner du plaisir comme d’habitude. Il en voulait plus. Ses doigts me rendaient folle, je ne me souciais même plus de ce que les voisins pourraient penser, incapable que j’étais d’étouffer mes cris. J’avais bien tenté de me mordre le bras pour ne pas hurler, mais les orgasmes étaient trop forts. J’accueillais les doigts de l’animal avec gourmandise, allant jusqu’à basculer mon bassin vers lui pour le faire entrer plus profondément en moi. J’avais besoin de le sentir m’envahir, de lui appartenir.

Tout à coup il ralentit ses mouvements et me regarda, souriant en coin, puis me dit : « et bien, Mademoiselle, je pense que vous êtes en train de vous faire fister… » Effectivement, sa main entière était entrée en moi. Il avait littéralement pris possession de ma chatte. Je n’arrivais pas à y croire : jamais je n’aurais cru que ce soit possible. Me laissant à peine le temps de réaliser ce qui m’arrivait, il reprit là où il s’était arrêté, déclenchant de nouveaux orgasmes d’une violence telle que je crus ne pas pouvoir les supporter. J’étais à cet endroit précis où le plaisir devient si fort qu’il en fait presque mal, mais qu’on ne peut qu’en demander plus.

Incapable de penser à autre chose, j’imaginais sa main en moi. On était loin de quelques doigts faisant couler mon jus. Sa main fouillait en moi, occupant tout l’espace, appuyant sur chaque point sensible. Je sentais les contractions de ma chatte qui se refermait autour de son poignet pour le retenir en moi. Ma tête commençait à tourner, je pense, avec le recul, que j’étais au bord de l’évanouissement…

Visiblement satisfait, il retira sa main et m’embrassa de nouveau, comme pour me signifier que cela ne changeait rien entre nous, que le sexe, même extrême, ne retirait pas les sentiments. Il empoigna son sexe dressé et commença à se branler en ne me quittant pas des yeux, jusqu’à jouir sur mon ventre.

En me relevant, je pus constater les conséquences de nos ébats : la table était couverte de mouille, la moquette était trempée, autant que ma culotte que je dus mettre dans ma poche. Nous quittâmes son bureau collés l’un à l’autre, avant de nous quitter pour la soirée, à mon grand regret. J’avais découvert une autre pratique et en était encore toute retournée et aurait aimé poursuivre la nuit dans ses bras, à remettre ça, mais la situation était compliquée…

déc 24, 2015 | Posted by in Chuchotements... | 0 comments

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