Le voyage en train m’avait échauffé l’esprit et les sens. Arrivés à l’hôtel, mon impatience allait grandir car un dîner puis une soirée casino nous attendaient. A peine eus-je le temps de me rafraîchir – et d’ôter l’œuf toujours niché au fond de moi – que nous nus rendîmes au restaurant. Alors que nous étions attablés avec une amie, je gambergeais joyeusement, ne prêtant qu’une attention minime à la conversation qui se déroulait à côté de moi. J’avais des visions de corps enlacés, des flashs qui me ramenaient sans cesse au désir que je devais refouler encore un peu plus longtemps.
Le casino nous porta chance. Enfin… A l’amant, car je perdis rapidement. Lui, au contraire, gagna. On nous offrit des verres, la tête commençait à me tourner. Après les machines à sous, nous montâmes aux tables de jeu. Dans l’escalier, l’amant ne manqua pas de passer furtivement la main sous ma robe. Mes sens me trahissaient : je passais une excellente soirée et m’amusais, mais la perspective de m’envoyer en l’air m’échauffait prodigieusement.
Enfin, nous nous dirigeâmes vers notre chambre. Non sans nous arrêter pour une partie de billard. L’art et la manière de faire languir les femmes…
Je n’eus pas le temps de passer le pas de la porte que déjà l’amant m’entreprenais. Lui non plus ne semblait pas avoir oublié notre excitant voyage et les quelques heures qui avaient passé lui avaient probablement permis d’imaginer d’autres supplices à me faire subir. Cela tombait plutôt bien : nous avions emporté une grande partie de nos jouets dans nos valises. Cordes, Fairy, gel, poppers… Le moins qu’on puisse dire est que nous étions équipés !
Ma robe valsa dans un coin, découvrant mon corps fiévreux. L’amant se précipita sur ma bouche en m’attrapant les cheveux et me projeta sur le lit. A ma demande, il sortit les cordes et commença à les démêler lentement pour les appliquer sur mes poignets et mes chevilles. Il était consciencieux, cherchant à réaliser une oeuvre comme il avait pris l’habitude d’en faire en enserrant mon corps dans les cordes roses. Il s’appliquait, serrant les liens suffisamment pour que je ne puisse me libérer, sans pour autant me faire mal. J’aimais être ainsi ligotée, incapable de lui résister…
Lorsqu’il eût fini, il sortit le Fairy. Doucement, il le pressa contre mon clitoris, m’imposant une vibration lente. Puis il augmenta la puissance tout en appuyant un peu plus. Je sentais des vagues de chaleur se diffuser dans mes jambes, allant jusqu’à mes orteils. Il écartait mes cuisses, m’empêchant de me soustraire à la vibration qu’il augmenta encore d’un cran, deux peut-être. De sa main libre, il prit le flacon de poppers, me boucha une narine et le mit sous l’autre. L’effet ne se fit pas attendre. La sensation du Fairy sur mon sexe était de plus en plus puissante. L’orgasme vint, un plaisir presque enfantin qui me rappela les nuits où, encore gamine, je serrais les cuisses pour faire monter une jouissance qui m’était encore étrangère, que je ne comprenais pas bien et maîtrisais encore moins.
Mon trouble dût se voir car l’amant en profita pour glisser ses doigts en moi et me faire pleuvoir. Ah, la pluie ! Avec quelle facilité il la déclenchait..! Les draps se mouillaient peu à peu sous le liquide qui s’écoulait de mon sexe et ruisselait le long de ses doigts. Les cordes étaient trempées, mon corps agité de soubresauts incontrôlables et je peinais à me retenir de crier. Face à moi, l’amant sourit, agita ses doigts en moi pour déclencher une ultime éjaculation, avant de me pénétrer avec son sexe. Il entra en moi avec force, sans violence, mais avec détermination, comme pour réclamer son dû, clamer son droit de propriété. Ma chatte lui appartenait et son vit vigoureux me le rappelait à grands coups de reins.
Profitant de mon excitation, il approcha un doigt de mon cul, suivant le sillon qui sépare mes fesses, cherchant à se frayer un autre chemin en moi. Je le repoussai d’abord, encore déterminée à ne pas rendre les armes complètement. Mais il recommença, tout en me lutinant de plus belle. J’avais du mal à me ressaisir, à savoir ce que je voulais. Oui, non… Encore, arrête… La frontière entre ce qu’on aime et ce qu’on rejette est fine quand le plaisir s’en mêle… Finalement, je me laissai faire et il inséra un doigt en moi. Avec une douceur qui tranchait avec la volonté dont il faisait preuve.
Il m’avait prévenue : un jour il me prendrait le cul. Ce n’était là qu’une première étape destinée à me rappeler que je finirais par lui céder. Il m’assura même qu’un jour c’est moi qui le lui réclamerais…
On a bien envi de connaître la suite !
Un nouvel article vient d’être publié…