Happy birthday Mr. President!

Petite digression dans le cheminement de mon épopée vers la découverte de nouveaux plaisirs. Sautons quelques étapes pour aller jusqu’à un anniversaire pas comme les autres. Je suis consciente que dévoiler dès à présent le programme de cet événement en dira long sur ce qui allait m’arriver après cette première expérience transgressive, mais… il sera toujours temps de raconter les évolutions de cette relation particulière. Et puis… L’animal fêtant son anniversaire ce jour, il me paraît logique de lui faire cadeau de ce récit.

Paris, un jour de novembre tiède et ensoleillé. Je me prépare à m’occuper d’un soumis qui mérite qu’on prenne soin de lui. Je n’ai que quelques heures devant moi pour préparer une soirée qui, je l’espère, restera dans les annales. Je dois tout calibrer, tout prévoir, tout anticiper… La soirée doit commencer comme n’importe quelle autre, ou presque. Voici le menu des festivités :

Apéritif  : l’avant-première du nouveau James Bond. J’ai prévu de porter une jolie jupe, fluide, suffisamment longue pour cacher le porte-jarretelles assorti à un ensemble de lingerie plus que sexy. Les bas sont des armes de séduction massive et je ´sais que mon soumis y est sensible. Car oui, l’amant est devenu un soumis et je suis sa maîtresse. Il m’en revient de m’occuper de lui, de faire en sorte qu’il aille bien, tout en le punissant comme il se doit lorsqu’il ne se comporte pas comme il le devrait. La salle obscure est l’endroit idéal pour faire monter le désir : un lieu bondé, où tout est envisageable mais où rien n’est possible. Bien sûr, ma main se glissera dans la sienne, puis ira vérifier que « tout est en ordre ». J’attends de lui qu’il porte son anneau, comme je le lui ai demandé dans l’invitation que je lui ai envoyée quelques jours plus tôt. Au moment propice, je prendrai sa main et la glisserai sur l’une de mes cuisses, discrètement, sous mon manteau posé sur mes genoux. Puis, je la guiderai vers le haut de mes cuisses, l’arrêtant sur mon sexe. Interdiction d’aller plus loin, même si l’envie qu’il glisse un doigt en moi est forte, très forte…

Mise en bouche : de retour à l’appartement, nous trouvons la table dressée. La lumière est tamisée, une douce odeur sucrée flotte dans l’air. Le dîner est dans le four et nous démarrons par un cocktail maison. Après avoir passé la journée à courir, l’alcool me monte lentement à la tête. Je mets de la musique, une playlist spécialement conçue pour l’occasion et me rapproche dangereusement de mon soumis. A ma demande, le soumis retire ses vêtements pour ne garder que son string. ce petit artifice peine à cacher le sexe dressé de l’animal, enserré dans son anneau de métal. Presque nu devant moi, je le fais asseoir sur le canapé recouvert d’une bâche noire. Puis je me penche : à côté du canapé se trouve une boîte remplie d’accessoires. J’attrape les pinces à sein et les positionne sur les tétons du soumis qui frissonne légèrement. Je lui attache ensuite son collier autour du cou. Fin prêt, je prends sa main et la guide de nouveau sous ma jupe, faisant glisser mon string pour mieux découvrir mon sexe à nu. Ma main libre se positionne derrière la tête du soumis pour l’attirer entre mes seins. Le repoussant délicatement, je l’embrasse avec fougue, lui mordillant la lèvre au passage, puis mes doigts se dirigent vers les pinces et attrapent les bouts de ses tétons qui dépassent. Un soupir…

Antipasti : impatiente de passer la vitesse supérieure, je demande à mon animal domestiqué de se retourner pour me présenter son cul et j’attache ses poignets avec des cordes. Il n’a pas été aux petits soins pour moi dernièrement, bien que je lui aie dit que je traversais une passe difficile. Obnubilé par son travail et ses soucis, il en a délaissé sa maîtresse. Conscient de ses manquements, il sait qu’il va devoir affronter la punition. Je me lève, admirant son petit cul offert et m’empare de ma cravache, celle avec une poignée qui brille, vestige de mon côté princesse… Au premier coup, je lui demande s’il est conscient de ses erreurs. Au second, je lui demande de présenter ses excuses. Au troisième, je lui fais promettre de ne pas recommencer. Au quatrième, je lui demande comment il compte se rattraper. Au cinquième, je lui enjoins de me raconter ce qu’il aimerait me faire. Au sixième, je lui demande de bander pour moi. Au septième, je lui ordonne de ne pas oublier ce qu’il vient de me dire… Alors que la punition touche à sa fin, j’accroche la laisse au collier du soumis. Alors qu’il se relève, je l’emmène jusqu’à la table et l’installe à sa place.

Hors d’oeuvre : alors que mon soumis est assis sur sa chaise, je le fais se relever car un détail ne va pas. Il y a quelque chose de trop… Je défait alors le nœud qui ferme le lacet de son string et libère sa bite. Son sexe est brillant, comme poli, un bijou qui sort de son écrin. Dressé face à moi, il semble appeler un refuge plus chaud que le bout de tissu qu’il vient de quitter. Alors que je connais les goûts de l’animal, je m’installe entre ses jambes, agenouillée face à lui et j’empoigne le chibre majestueux avant de le mettre dans me bouche. Ma salive coule le long du membre excité. Mais je sais qu’il ne faut pas jouer à ce petit jeu trop longtemps, ce n’est pas un amateur du genre. Je me redresse alors et m’assois sur le sexe de l’amant, le faisant entrer en moi. J’étouffe un soupir de plaisir. Je bascule mon bassin de façon à enfoncer son sexe encore plus profondément en moi, sentant mon désir grandir au rythme de mes mouvements.

Plat de résistance : ce petit jeu, finalement bien innocent, a assez duré. Je sens que le soumis attend plus. Après tout, c’est un jour particulier… Je reprends la laisse et le mène sur le canapé où il s’allonge. Je place un oreiller sous sa tête. Il doit être confortablement installé pour ce qui va suivre. Je m’approche de ses lèvres pour les embrasser avant de lui faire boire une nouvelle gorgée de cocktail. Après tout, la soirée est placée sous le signe de la luxure et des excès. Il se doute de ce qui va se passer après. Alors que je repose le verre, je le remplace par un flacon de poppers que j’approche de ses narines. Il inspire profondément. Une fois, puis une seconde. Dans la boîte à côté du canapé, il y a de nombreux jouets. Je choisis un gode-ceinture, celui qu’il préfère. Il me regarde m’harnacher, passant les jambes dans les sangles et positionnant le gode droit vers lui. Attrapant un flacon de gel lubrifiant, j’en enduis le gode qui devient luisant. Puis j’approche ma main de son sexe. Après l’avoir délicatement caressé, je descends jusqu’à son orifice qui n’attend que d’être pénétré. Je pourrais y insérer mon doigt, mais je me contente de le recouvrir de gel. Sans quitter ses yeux du regard, je me rapproche jusqu’à ce que le gode entre en contact avec lui. J’exerce une douce pression, le titillant en poussant légèrement puis en reculant un peu. A chaque fois, je m’immisce un peu plus loin jusqu’à le pénétrer complètement. Je pousse le gode avec mon bassin tandis que le soumis tient fermement son sexe dans la main. Je n’hésite pas à donner des coups de reins, pour m’enfoncer au plus profond de lui. Je sais qu’il aime cette sensation, me sentir ainsi en lui, livré à mes assauts. Mais ce n’est pas suffisant. Faire l’amour à un homme en l’enculant n’est pas chose simple. Je me retire et lui demande alors de se retourner. Il se place en levrette et j’enfonce mon gode dans le fondement accueillant. Le soumis reprend du poppers avant que je ne le fasse s’allonger sur le ventre. Je suis toujours en lui, mais maintenant le gode appuie sur cette zone si sensible à l’avant de son abdomen. Il me parle, crûment, se prosterne en chienne qui aime se faire baiser. Je connais cet instant particulier, celui où on se laisse aller à admettre son statut de salope. Mais c’en est assez pour le moment et après lui l’avoir démonté comme il se doit, je me retire de nouveau car il a besoin d’une pause.

Entremet : une maîtresse, si elle s’occupe de son soumis, n’en a pas moins besoin qu’il lui rende la pareille… En guise de pause, je demande à mon animal de me faire jouir. Il s’installe entre mes cuisses ouvertes et y glisse sa tête. Sa langue lèche mon clitoris excité, exerçant des mouvements précis tandis que deux doigts entrent dans ma chatte humide. Il sait très exactement comment me mener à une jouissance extrême, mais il prend son temps. Ses doigts massent mon ventre de l’intérieur, introduits en moi. Il en ajoute un et appuie sur mon point G. Je sens comme une décharge m’envahir et un liquide s’écouler hors de moi. Il me montre ses doigts, couverts de mouille. C’est à son tour d’attraper le flacon de gel. Un mince filet de lubrifiant s’en échappe pour venir sur mon sexe. Il en enduit également sa main. Quand il repose le flacon, il entre directement trois doigts en moi, me faisant pleuvoir de nouveau. Je sens le liquide se répandre sous moi. Un quatrième doigt entre dans ma chatte. Il tente de m’ouvrir. Je gémis de plaisir. Tout à coup, c’est sa main entière qui est en moi. La première fois, c’était il y a exactement un an, sur sa table de réunion. Son poing s’affaire en moi, déclenchant des salves de plaisir. Il me demande alors si je veux bien me retourner. Je me mets en levrette et sa main entre de nouveau en moi. Je gicle, inondant la bâche et le soumis. Des jets sortent de ma chatte excitée. Je crie de plaisir, jouissant sans discontinuer. Alors que je tremble dans une vague d’orgasmes, le soumis retire doucement sa main pour me laisse reprendre mes esprits.

Dessert : après cet épisode, l’animal a bien mérité une récompense… Sous le canapé, une boîte renferme des gants noirs. J’en prends un et l’enfile, fixant le soumis de mes grands yeux. Une fois de plus, j’empoigne le flacon de gel afin d’en mettre sur le gant. L’orifice est encore tout ouvert quand j’y introduis un doigt. Rapidement, j’en insère un second, puis un troisième. Le soumis est en demande, il attend son prix. Il réclame ma main. Entière. Il y a moins d’un an qu’il m’a avoué ce plaisir, mais il semblerait que j’aie « pris le coup de main ». Mon poing se referme en lui alors qu’il me demande de lui défoncer le cul en se masturbant. Je m’y atèle, soigneusement. Cette pratique a besoin de beaucoup de doigté, de délicatesse : on tient l’autre en otage, on le possède, on le contrôle, on le visite jusqu’au tréfonds. A cet instant précis, il m’appartient totalement. Il ne peut rien faire, il est à ma merci. Je suis partagée entre l’envie de le faire chanter et celle de le faire parler. J’aime quand il me dit ce qu’il ressent, quand il me guide en lui. Son plaisir est si fort qu son anus se resserre sur ma main, me faisant presque mal. Le soumis gémit de plus belle, me demandant de continuer, puis d’arrêter. Il hésite, ne sait pas s’il veut poursuivre. J’oriente ma main vers l’avant, déclenchant une secousse de plaisir. Le soumis vient d’éjaculer. Doucement, je retire ma main et ôte le gant.

Café : lovés l’un contre l’autre sur le lit, nous respirons calmement, ivres de plaisir. Mes doigts glissent sur sa peau, décrivant des arabesques sur son corps nu. La soirée a été chaude et l’appartement ressemble à un lupanar. Les sex toys, la laisse et les pinces à seins sont éparpillés sur le canapé alors que nous nous réfugions sous les couvertures. Le lit est dédié à l’amour alors que le canapé est réservé aux ébats plus corsés. Le soumis vient sur moi et s’insère entre mes cuisses avant d’introduire son sexe dans la mien avec une tendresse inouïe. Ses doigts passent entre mes cheveux, attrapent les miens derrière ma tête. Nos corps suivent un même mouvement. Il me fait l’amour comme au premier jour, délaissant pour un moment notre arsenal sexuel. La nuit ne fait que commencer et il nous reste tant à expérimenter jusqu’au lendemain soir… Le dîner attendra…

nov 10, 2015 | Posted by in Chuchotements... | 0 comments

Add Your Comment

Your email address will not be published.

trois × trois =

Les contes de la salope Hermès