Rien ne sert d’aphrodisiaque comme une déclaration. Elles ont un pouvoir particulier, tant sur celui qui les fait que sur celui qui les reçoit. Elles lèvent les doutes, font monter le désir, augmentent le plaisir… Ça a été vrai pour nous aussi, et après une nuit torride contrastant avec une météo morose, nous nous réveillâmes le sourire aux lèvres. Un sourire comme nul autre, le même que celui de notre première nuit : un sourire plein de promesses.
Le début de journée se passe simplement : massage au spa pour moi, travail pour lui. Mais j’avais préparé une surprise pour l’accueillir à son retour dans la chambre. Une petite tenue, vestige d’une soirée d’Halloween à Baltimore. Je la sortis de mon sac après avoir pris soin de lui dire que je l’attendrais avec une surprise lorsqu’il remonterait à la chambre.
J’enfilai ma tenue d’infirmière : courte, scratchée, avec le stéthoscope et les seringues de mise. En-dessous, rien, si ce n’est un soutien-gorge push up qui ne faisait qu’augmenter le côté sexy d’une tenue qui aurait fait scandale dans n’importe quel hôpital. J’avais déjà pu observer l’effet de cette tenue lors de la fameuse soirée d’Halloween : un joueur de La crosse, véritable caricature du beau gosse sportif qui n’a pu intégrer l’université que grâce à une bourse obtenue pour ses talents sur le terrain m’avait poursuivie toute la soirée au milieu de poules sexy qui n’attendait que de se faire démonter comme il se doit lors d’une soirée pareille.
Mais revenons à nos affaires…
L’amant arriva dans la chambre et me trouva ainsi vêtue. Je ne sais si ce fut de la surprise ou de la gourmandise que je lus dans ses yeux, mais le fait est que la surprise en fut belle et bien une. Et le résultat ne se fit pas attendre : il se jeta littéralement sur moi, plongeant son nez dans mon décolleté rebondi. Ses doigts ne tardèrent pas à trouver le chemin de mon entrejambe et à s’immiscer en moi. Je sentais son désir en même temps que le mien : nous avions faim l’un de l’autre et le rôle d’infirmière ne me déplaisait pas. J’avais envie de le câliner autant que de me comporter en infirmière salope, de celles qu’on croise dans les films porno. Je voulais le prendre dans ma bouche, le happer goulûment, enrouler mes lèvres sur sa queue et faire passer ma langue le long de son vit dressé, en appuyant sur son gland sensibilisé par mes caresses.
Il s’installa sur le lit et je m’enfourchais sur sa queue. Une queue fière, bandée, dure comme le bois. Je la sentis entrer en moi profondément, me pénétrer avec force, tandis que je basculais mon bassin pour mieux m’empaler. Le va et vient que j’opérais ne tarda pas à déclencher un premier orgasme. Mon rôle m’excitait d’autant plus que j’avais conservé ma tenue et me rêvais en train de le chevaucher dans un chambre d’hôpital, patient à ma merci, ne pouvant rien contre mes assauts sexuels, livré à mon bon plaisir, incapable de se libérer.
J’ai toujours aimé jouer des rôles… Petite, je m’imaginais avec des hommes forts, puissants, extrêmement sexuels, ce qui reste un mystère pour moi, n’ayant pas eu d’apprentissage sexuel précoce. Quand je vis mon premier film porno, sur Canal+ un samedi où l’une de mes amies organisait une pyjama party en l’absence de ses parents, je découvris des images qui ne me choquèrent pas car j’avais déjà imaginé des scenarii bien plus tendancieux en mettant en scène mes poupées Barbie. Il n’était pas rare qu’elles subissent les assauts de Ken bien décidé à en faire ses choses, presque à les humilier le temps d’un rapport violent et animal. Drôles de jeux pour une enfant…
Toujours est-il que me retrouver dans le rôle d’une autre, fantasmée qui plus est, m’excitait profondément. Mon corps entier réclamait la jouissance, mais je devais d’abord accomplir mon devoir et m’occuper de mon patient. C’est lui qui me guida pour la suite. Jamais je n’aurais je l’idée de faire ce qu’il me demanda alors que la simple raison rendait cela logique. Et que l’accessoire était – et est toujours – d’une efficacité redoutable.
Vous devez vous demander de quoi il s’agit..? Laissez-moi vous dire un secret : les vibros fonctionnent aussi bien sur les hommes que sur les femmes. Et il me fallut l’amant pour le découvrir ! Je sortis le Fairy, la Rolls des vibros que nous avions acheté la semaine précédente et le plaçai sur le bout de son sexe turgescent. Les vibrations produisirent un effet instantané : les yeux de l’amant s’éclairèrent d’une lueur que je ne leur avais encore jamais vue et je réalisai soudain que je faisais face à un homme prenant le même plaisir qu’une femme dont on stimule le clitoris. Je ne pensais pas cela possible, bien que connaissant la sensibilité du membre.
Nous finîmes par jouir tous les deux : moi en inondant le lit d’une pluie chaude, lui en inondant mon ventre de jus. Le plaisir que nous partageâmes alors était d’une nature nouvelle : nous découvrions d’autres facettes d’une sexualité qui n’allait cesser d’évoluer…