Weekend débridé – partie 1

Il y a les weekends classiques, les weekends à la papa où monsieur prend madame en bon missionnaire le samedi soir après l’émission de variété. Et puis il a les autres ; ceux qui n’ont rien d’habituel, qui commencent le mardi pour s’étirer jusqu’au jeudi. Des escapades hors du temps et du quotidien. Des weekends pleins de promesses et qui vont au-delà des espérances.

Mon premier weekend avec l’amant fut de ceux-là. Un départ en plein milieu de semaine, comme une évasion programmée. Pourtant je n’y ai ps cru réellement pendant longtemps. Si souvent j’avais été déçue… Pourquoi cette fois-ci devrait-elle être différente ? Je suis arrivée avant lui à la gare et me suis retrouvée paniquée dans le train : aucune trace de lui. Un autre voyageur en face de ma place… Et s’il ne venait pas ? Si tout cela n’avait été qu’une mascarade ? Malgré tout, je ne le connaissais pas, ou si peu…

C’est alors qu’il est arrivé et que tout s’est soudainement éclairé sous la bruine de juillet. Le trajet nous a donné l’occasion de faire connaissance, réellement, de parler longuement de nos vies, de nos attentes, de nos envies… Echange de casseroles en bonne et due forme… Plus je l’écoutais parler, plus j’avais l’impression d’avoir en face de moi l’homme que j’avais arrêté d’attendre depuis longtemps.

Arrivés à l’hôtel, je cachai mon bonheur lorsqu’il commença par réserver un massage pour moi le lendemain. Cet homme était prévenant, attentionné… Il demanda à changer de chambre, puis nous avons investi ce lieu qui devait héberger nos ébats deux jours durant. Le dîner était prévu, mais nous avions un peu de temps avant de nous y rendre…

Dans mon sac de voyage, une tenue qu’il ne découvrirait que le lendemain et les jouets que nous avions achetés… mais je n’eus pas le temps de les sortir. Il me jeta sur le lit à peine seuls, me couvrant de baisers, faisant glisser ses mains sous ma robe pour retirer mon string. Mais le service de chambre frappa et il se leva pour ouvrir, emportant avec lui ce petit bout de tissu qu’il venait de m’ôter pour le mettre dans sa poche.

Lentement, il s’approcha de moi, m’embrassa à pleine bouche et inséra ses doigts dans ma chatte humide. Je ne pus réprimer un soupir de plaisir. Il savait y faire et déclenchait chez moi des spasmes incontrôlables. Mon désir ne cessait de s’accroître, j’avais envie de lui, qu’il me prenne, qu’il me saisisse les poignets, m’immobilise et entre en moi. Ce qu’il ne tarda pas à faire… Mes gémissements trahissaient les ondes qui parcouraient mon corps. Ma peau réagissait au moindre frôlement.

Des images fugaces traversaient mon esprit. De nouveau ces bribes érotiques teintées d’un certain vice… J’apercevais nos corps enlacés, je sentais ses mains sur moi et les imaginais plus fermes – ou bien l’étaient-elles devenues..? – et tendait mon corps vers le sien, m’offrant à ses désirs, m’abandonnant à ses envies. Retour à la réalité : il était bel et bien en moi, me chevauchant, entrant en moi avec douceur et vigueur. Son sexe dur martelait mon antre, prenait possession de mon sexe, tandis que sa langue parcourait mes épaules et mes seins.

Puis il prit mes poignets, comme s’il avait lu dans mes pensées et les tint fermement d’une main pendant qu’il glissa un doigt de l’autre dans ma fente. Un, puis deux, puis trois. Il appuyait sur mon point G, le caressait sans faiblir, attisant mon désir et déchaînant mon plaisir. Je commençai à couler, un liquide clair sortait de ma chatte m’empêchant de réprimer ce qui ressemblait désormais plus à des cris qu’à de simples gémissements.

L’heure avait tourné… Il était temps de se préparer. J’avais promis de ne pas porter de culotte et mis un point d’honneur à m’exécuter. Ma robe était noire, avec un décolleté qui mettait ma gorge en valeur alors même que je ne portai pas de soutien-gorge. Sous le jupon, rien ne s’interposait entre le vent frais et mon sexe gonflé de plaisir…

mai 17, 2015 | Posted by in Chuchotements... | 0 comments

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