Vagabondages érotiques

Qu’imaginer après une première nuit aussi chaude que celle que je vous ai racontée..? La sensation de le sentir encore en moi des heures après l’avoir quitté, cette chaleur dans mon ventre qui irradiait dans tout mon corps, le désir brûlant de le revoir et de sentir sa peau contre la mienne dans la chaleur de l’été… La parenthèse s’était refermée, l’excitation de la nuit, aussi présent soit-elle, semblait un rêve persistant embrumant mon esprit encore chaviré.

A peine l’eus-je quitté que déjà son souvenir me hantait, envahissant mes pensées comme son sexe avait envahi ma chatte. Un état de manque se dessinait, le manque de cet inconnu qui n’en était plus un et dont je n’avais pas même le numéro de téléphone…

Allongée au soleil, les rayons caressant ma peau huilée, je me perdais dans les images de la nuit précédente. Des images me revenant par bribes, des flash exaltants. Je revoyais son regard qui me sondait comme ses doigts m’avaient sondée quelques heures plus tard, son sourire espiègle quand il commanda des préservatifs au service d’étage, ses mains qui attrapèrent les miennes quand je voulus me dégager, hésitant entre m’abandonner à lui ou fuir tant que c’était encore possible… J’entendais son souffle dans mon cou, ses paroles chaudes qui éveillaient mon excitation alors qu’il gardait un langage des plus corrects (ce qui ne manquerait pas de changer peu de temps après…).

Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour vagabonder de plus belle. J’imaginais une nouvelle rencontre, sous haute tension, je le voyais me plaquant contre un mur, m’embrassant dans le cou pendant que l’une de ses mains se faufilerait sous ma robe légère, remontant le long de ma cuisse jusqu’à mon entrejambe. Un frisson me parcourut sous le soleil d’été… Je sentais la pression de ses doigts sur mon clitoris, le titillant inlassablement pour me procurer un plaisir annonçant une suite prometteuse. Un doigt se glissant dans l’humidité de ma fente, puis un second, se dirigeant sans hésitation vers le centre de mon plaisir. Un soupir… Un sursaut : quelqu’un m’avait-il entendue..?

Personne alentour, je repris ma rêverie…

Je nous voyais dans une ruelle déserte, en fin de soirée, moi plaquée contre une porte cochère, ne pouvant m’échapper, succombant au massage de ses doigts si habiles, sentant l’orgasme venir, lentement, d’une intensité rare, surtout dans un tel endroit. Lui retirant ses doigts, me regardant avec ce petit air joueur, pour me demander de me placer face contre le mur, dos à lui. Moi m’exécutant, tremblante, ne sachant à quoi m’attendre… C’est alors qu’il me prit violemment, insérant son vit dressé dans ma chatte inondée. Ses coups de reins me faisant buter contre la paroi froide du mur. J’étais essoufflée, les fesses tendues en arrière pour mieux recevoir ses assauts tandis que d’une main il me claquait fermement.

J’ouvrai un œil : le soleil déclinait un peu, la chaleur se faisait moins pesante. Je pouvais reprendre le cours de mes pensées…

Cette fois-ci, nous sommes dans une chambre d’hôtel au sommet d’une tour dans un pays lointain. Une panne de courant un soir d’orage. Tout est sombre autour de nous. Seul flotte dans les airs un parfum ambré, la pluie qui ruisselle sur les carreaux accompagne notre retour. Je ne sais pas d’où nous venons, mais à peine la porte de la chambre passée nous nous arrêtons net : face à face, dans un silence persistant, lentement je m’agenouille, ouvre sa ceinture, déboutonne son jean… Son boxer est tendu, laissant deviner son excitation. Je sors son sexe, l’embrasse, puis le prends dans ma bouche, le suçant avec gourmandise. Je lèche sa queue de bas en haut, puis je dirige ma langue vers le haut de sa verge, jouant avec les reliefs, variant la pression, avant de le reprendre dans la bouche pour l’aspirer de plus belle…

Un message fait vibrer mon portable… C’est lui… Promesse d’une nouvelle rencontre dès le lendemain… Il est temps de rentrer. Sur mon vélo, la selle appuie sur mon clitoris encore gonflé. De nouveau mon esprit s’évade, en attendant la suite…

avr 3, 2015 | Posted by in Chuchotements... | 0 comments

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