La hot du Père Noël

En ce jour un peu particulier, je vais vous raconter un conte de Noël. Mais pas n’importe lequel. Celui qui ma traîne dans la tête depuis hier (c’est de saison). Le conte de Noël de la salope Hermès…

Être une salope a ses avantages, mais aussi ses défauts. Oui, j’aime le sexe. Pas un peu, pas beaucoup, mais à la folie. J’aime y penser, j’aime le pratiquer, j’aime imaginer ce qui pourrait bien m’arriver avec l’animal (ayant reçu des réclamations sur la dénomination « amant », je m’adapte…). Noël représente beaucoup pour moi. C’est l’excitation des préparatifs, l’écumage des boutiques pour trouver le cadeau qui fera plaisir à chacun, la décoration du sapin qui illumine le salon, l’emballage des cadeaux pour les aligner au pied du sapin en attendant de les ouvrir, la joie d’être entourée des gens que j’aime… Noël est une période très particulière qui en énerve certains mais me ravit chaque année – ou presque…

Car, si l’angoisse de ne pas faire bonne pioche en choisissant les présents ne m’atteint pas plus que ça, l’absence d’une seule personne peut tout gâcher. Mais commençons donc le récit !

C’était la semaine avant Noël. Le temps doux comme un début de printemps invitait à se balader dans les rues, à les arpenter de boutique en boutique pour y découvrir illuminations et décorations. Les vitrines avaient revêtu leurs plus beaux atours, la Grande Roue scintillait sur la place de la Concorde et les hôtels s’étaient parés de mille feux. Je naviguais entre mon travail – trop prenant – et la perspective des fêtes de fin d’année.

Seule et unique ombre au tableau : l’animal croulait lui aussi sous le travail et nous ne nous étions pas vus depuis déjà une semaine. Le manque est terrible quand on aime, mais la complexité de notre situation ne faisait qu’empirer les choses. On peut être salope et jalouse…

C’est alors que la goutte d’eau fit déborder le vase : le refus de trop, la prise de conscience que l’animal était captif d’une autre, son énervement lorsque j’osais lui faire part de mon refus de le partager cette autre… L’animal prit la mouche et la salope en fit de même. Deux idiots à l’ego mal placé. Une parole de trop de sa part, qui en fit venir une de la mienne et voilà la situation plus envenimée que jamais.

Plusieurs jours passèrent sans aucun contact. Loin de m’annoncer son weekend à deux, je l’appris via un check-in sur les réseaux sociaux, puis par d’autres, dont un dans l’hôtel qu’il m’avait dit vouloir me faire découvrir. Chaque publication crevait mon cœur, comme un poignard acéré. De mon côté, je tenais bon : j’avais peut-être eu un mot déplacé, mais lui me jetait au visage ses pérégrinations avec une autre, me laissant toute à mon angoisse de ce qui se passait à des centaines de kilomètres de moi.

Jamais il ne m’avait fait du mal volontairement jusqu’ici – ou tout du moins le pensais-je – mais cette fois-ci était différente. Il avait choisi de se lancer à mes côtés dans une aventure importante et en profitait visiblement pour aller plus loin sans prendre de gants. Je vécus une semaine atroce, déchirée entre mes sentiments pour cette homme que j’avais appris à aimer, que j’essayais vainement de comprendre et qui tout à coup me torturait à distance. Je ne lui reprochais pas tant de vivre avec une autre, de partager son lit et ses loisirs, que de refuser de me donner une explication. J’aurais pu tout comprendre, ou presque, s’il avait parlé…

Nous avions prévu de nous voir le 23, mais un empêchement en fit autrement. Il devait tenter de passer le 24. Je me réveillai un peu dans la brume après avoir passé une nuit sans presque dormir, mais optimiste à l’idée de le voir. Je pris une douche, me fit jolie, commençai à préparer la bûche pour le réveillon, terminai d’emballer mes cadeaux… Les heures passaient, sans signe de lui, que quelques publications sur les réseaux sociaux annonçant de bonnes choses pour son entreprise.

Je me pris à espérer, à rêver… Un songe qui aurait pu devenir réalité… J’imaginais que ses soucis s’effaçaient enfin, lui qui avait donné tant d’énergie à son projet, que sa situation changeait et que l’avenir nous souriait. Rêveuse éveillée, je le voyais arriver en dernière minute avant mon départ pour le dîner familial les bras chargés de roses, ou débarquer à l’improviste chez ma mère pour m’annoncer que tout allait changer…

Mais rien de cela n’arriva. Je rentrai chez moi seule après dîner, sans même un message, sans pensée pour la petite salope qui l’attendait. J’enfouis mon visage dans mon ours pour oublier tout en me noyant dans son parfum…

Le lendemain, jour de Noël, je reçus une réponse de sa part, froide, distante… Je lui avais envoyé avant de dormir une petite carte virtuelle, surprise sur-mesure que je lui avais préparée la semaine précédente. J’avais passé quatre heures allongée nue sur mon lit à me faire peindre le dos, les fesses et les jambes par un ami artiste, puis encore près de trois heures à faire des photos. C’est l’une de ces photos que j’avais choisi de lui envoyer, avec ce simple message : All I Want for Christmas is You… Cela voulait tout dire : mon plus beau cadeau, c’était lui, et pourtant c’était le seul qui manquait.

Le reste m’importait si peu qu’à 18h je n’avais toujours pas ouvert ce dernier paquet qui m’attendait sous le sapin, celui que je me garde chaque année pour avoir un cadeau au réveil. J’aurais tant aimé que mon cadeau ce soit lui…

Je fit alors couler un bain : quoi de mieux pour oublier la tristesse et la déception ? Un bain relaxant, avec de la musique gaie, pour me fondre dans la chaleur de l’eau. Plongée dans la mousse, je rêvais à ce Père Noël un peu étrange, tout sec et les cheveux en bataille, me rejoignant dans mon bain. Je marinais les yeux fermés, assoupie, pensant à lui. Lentement, ma main droite se dirigea vers mon sein gauche, le caressant doucement, le titillant pour le faire pointer à la surface de l’eau. Je sentais une vague de désir monter en moi. Cela faisait trois semaines que l’animal ne m’avais pas touchée et son souffle, ses doigts, ses lèvres me manquaient.

Je pris alors le pommeau de douche et le plaçai entre mes cuisses. Le flux arrivait sur mon clitoris, l’éveillant doucement. Je n’ai jamais été vraiment clitoridienne, je préfère les choses plus profondes, mais les ondes de l’eau me procuraient une sensation agréable. C’est alors que ma main gauche vint sur mon sein droit, qui s’était senti quelque peu délaissé. Je commençai à le pincer délicatement. Gardant les yeux fermés, je pensais aux pinces à seins rangées dans leur boîte. Cela faisait longtemps qu’il ne me les avait pas mises. Ni sur les seins, ni ailleurs. Car l’animal avait parfois de drôles d’idées, comme d’attacher les pinces à mes lèvres pour mieux les écarter avant d’admirer son oeuvre.

La main qui tenait le pommeau de douche le lâcha pour se diriger vers ma chatte. J’étais toute excitée par les images qui me venaient en tête. Soudain, j’eus envie de me prendre de violents coups de bite, martelant mon sexe sans plus de formalité. J’avais envie de rough sex, d’une tornade pornographique qui me permettrait d’oublier les sentiments qui m’empêchaient de réfléchir de façon raisonnée. Je crois qu’en cet instant, j’aurais tout donné pour me faire prendre comme une simple salope, et non comme la salope Hermès, pour me faire attraper par les cheveux, frapper les fesses, quitte à en avoir des bleus, bâillonner et attacher pour me retrouver à la merci de cet homme qui savait si bien me faire mal.

Je revins à moi avec déception : le doigt inséré dans ma chatte ne pouvait me mener à un quelconque orgasme similaire à ce que mon corps et mon esprit réclamaient. Je sortis de l’eau, étourdie mais avec un désir inassouvi… La soirée se passa devant mon écran, espérant un message qui ne venait pas. Je partis me coucher le cœur lourd, réalisant que Noël était passé et que mon cadeau n’allait jamais arriver…

Alors que je dormais profondément, je fus sortie de ma torpeur par la sonnerie de mon téléphone. Je l’avais laissé allumé en mode nuit, l’unique personne pouvant me joindre était alors l’animal. Je répondis inquiète : j’avais peut qu’il lui soit arrivé quelque chose… Sa voix était posée, il me souhaita un joyeux Noël « un peu tard » et me demanda si j’avais reçu tout ce que j’avais commandé. Je lui répondis que non, que le cadeau le plus important avait dû se perdre en route et que c’était bien dommage. Il me demanda ce qui me ferait plaisir. Je lui répondis « d’être dans tes bras, juste dans tes bras, et de m’y endormir ». Il me demanda de mettre une jolie nuisette et me donna cinq minutes pour ouvrir la porte. Je me levai ensuquée, allant ouvrir la commode pour y piocher une nuisette en satin, puis me dirigeai vers la porte d’entrée, pas certaine que ce ne soit pas une mauvaise blague…

Il était là, souriant, visiblement fier de son coup. Des larmes commencèrent à couler sur mes joues : j’en avais trop supporté ces derniers jours, ces dernières semaines, même, compte-tenu des nouvelles que j’avais reçues… Il entra, me prit dans ses bras, me serra fort et ferma la porte derrière lui. Il embrassa mes larmes, me disant que ce n’était rien, que tout irait bien maintenant et nous mena jusqu’à mon lit. Il m’allongea et s’installa à côté de moi, relevant ma nuisette pour dénuder ma chatte encore émoustillée. Il l’embrassa tendrement, faisant glisser sa langue sur mon clitoris. On aurait dit qu’il avait faim de moi mais voulait prendre le temps de me déguster.

Tandis qu’il me lapait, je caressais ses cheveux, tenant sa tête comme pour le retenir. Un frisson me parcourut quand il déclencha un premier orgasme, tout en douceur. Il remonta alors en m’embrassant le haut des cuisses, l’aine, le ventre, puis arriva à ses seins et colla sa bouche sur mon sein droit qu’il suça avec force. Ses lèvres enserrait le bout de mon sein et ses dents me mordillaient, jusqu’à me faire mal. Avec sa main droite, il s’empara de mon sein gauche et le pinça avec force. Mon corps exultait dans ce mélange de douleur et de plaisir. J’en voulais plus, je le suppliai de continuer, plus fort, encore. J’avais besoin que mon corps ait mal pour effacer la douleur de mon esprit.

Je regardai la cravache accrochée près de la porte et lui demandai de la prendre. D’habitude, c’était moi qui maniais la cravache, la règle ou le martinet, mais j’avais besoin d’une certaine forme de violence, de soumission, d’une inversion des rôles pour mieux reprendre nos parties fines. Il se leva et alla chercher la cravache. Je me mis à quatre pattes et lui offrit mon cul. Un premier coup arriva, me faisant sursauter. Puis un second, qui m’arracha un léger cri. Un troisième cingla à l’intérieur de ma cuisse, L’animal me tira par les cheveux pour m’amener à lui et m’embrassa avant de me pénétrer d’un coup. Son sexe dur entra en moi en forçant, ma chatte s’était resserrée et il ne l’avait pas ouverte. Je ressentis instantanément un sentiment d’appartenance : il m’avait récupérée, avais clamé sa propriété d’un coup de reins.

Il me poussa contre la tête de lit, entrant en moi aussi profondément que possible, violemment, sans s’arrêter. Ma chatte non préparée reconnut son conquérant et commença à mouiller fortement, facilitant ses va-et-vient emprunts d’une certaine brutalité. Alors que je sentais mon jus couler le long de mes cuisses, haletant de plaisir, un vint en moi, mêlant son jus au mien dans un dernier mouvement.

Sans un mot, nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre. Noël était sauvé…

déc 25, 2015 | Posted by in Chuchotements... | 0 comments

Add Your Comment

Your email address will not be published.

10 − sept =

Les contes de la salope Hermès